Mercredi, j'ai essayé pour la première fois la peinture à l'huile. Je m'étais préparé et relativement bien organisé. (voir photo de ma cuisine)
J'ai appris de nombreuses choses dont je voudrais vous faire part. Je m'étais longuement documenté auparavant mais je m'attendais pas du tout à cela. J'avais prévu d'effectuer une échelle de valeur du noir au blanc que j'aurai peint sur des morceaux de bois. Il s'agit d'un exercice préconisé dans le livre The New Munsell Student Color Set, 3rd Edition de Jim Long. J'ai acquis petit à petit les pinceaux, la peinture à l'huile, les solvents etc... J'ai passé une grande partie de la journée sur ça et j'ai appris de mes essais et erreurs.
La bêtise à ne pas faire:
Tout d'abord, comme vous pouvez vous en rendre compte, ma palette et ma feuille sont posées sur une chaise. J'étais assis en face et je peignais le dos courbé. Aïe... j'ai mal au dos depuis. Il aurait suffit que je me mette dans l'autre sens, le dos à la fenêtre, pour disposer de toute la luminosité nécessaire et d'installer mon chevalet de table à la bonne hauteur. Mais non, j'y ai pensé après !
les découvertes :
la première vient de la texture de la peinture à l'huile. J'ai été très étonné de la différence de viscosité entre le blanc de titane et le noir d'ivoire. La façon dont vous l'appliquez est très différentes selon la proportion de médium que vous incorporez pour appliquer la peinture, mais aussi selon la proportion de noir ou de blanc. tout se complique car pour obtenir une texture unifiée vous devez mettre une quantité différente de médium selon la proportion de noir ou de blanc.
la deuxième vient du fait que naturellement le noir mélangé au blanc donne une sorte de bleu pétrole ! Gasp ! Je m'y attendais mais pas à ce point là ! Donc, selon les conseils du livre, j'y ai ajouté un peu de jaune de cadmium moyen et de rouge de cadmium léger. Oups raté, j'ai obtenu une légère teinte de orange. Et hop on remet du noir et du blanc pour atténuer le orange et en même temps supprimer le bleu. Après avoir glané des infos, il semble que cela soit plus simple d'ajouter de la terre d'ombre brûlée selon la méthode de Graydon Parrish , ou bien d'utiliser du noir de fumée et non du noir d'ivoire (selon une amie peintre). Je n'ai plus qu'à tester.
la troisième et non des moindres provient de l'utilisation du couteau à peindre. Comment on le tient ? Bonne question, n'est ce pas ? Bon par le manche me direz-vous! Certes, mais plus précisément ? Pour faire les mélanges j'ai trouvé qu'il fallait mieux utiliser le plat du couteau. Comme une truelle, si vous préférez. On incline légèrement le couteau et on fait toujours le mélange de cette manière. Cela évite de loger de la peinture sur le dessus et de souiller le mélange par la suite.
Enfin la quatrième, et non des moindres, est lié aux pinceaux. J'ai été très surpris de la différence qui peut y avoir entre des poils de porc, des poils synthétiques et des poils de martres. Trois matières différentes, trois sensations différentes. Ma préférence va au poils de martre, pour leur douceur et leur précision.
la deuxième vient du fait que naturellement le noir mélangé au blanc donne une sorte de bleu pétrole ! Gasp ! Je m'y attendais mais pas à ce point là ! Donc, selon les conseils du livre, j'y ai ajouté un peu de jaune de cadmium moyen et de rouge de cadmium léger. Oups raté, j'ai obtenu une légère teinte de orange. Et hop on remet du noir et du blanc pour atténuer le orange et en même temps supprimer le bleu. Après avoir glané des infos, il semble que cela soit plus simple d'ajouter de la terre d'ombre brûlée selon la méthode de Graydon Parrish , ou bien d'utiliser du noir de fumée et non du noir d'ivoire (selon une amie peintre). Je n'ai plus qu'à tester.
la troisième et non des moindres provient de l'utilisation du couteau à peindre. Comment on le tient ? Bonne question, n'est ce pas ? Bon par le manche me direz-vous! Certes, mais plus précisément ? Pour faire les mélanges j'ai trouvé qu'il fallait mieux utiliser le plat du couteau. Comme une truelle, si vous préférez. On incline légèrement le couteau et on fait toujours le mélange de cette manière. Cela évite de loger de la peinture sur le dessus et de souiller le mélange par la suite.
Enfin la quatrième, et non des moindres, est lié aux pinceaux. J'ai été très surpris de la différence qui peut y avoir entre des poils de porc, des poils synthétiques et des poils de martres. Trois matières différentes, trois sensations différentes. Ma préférence va au poils de martre, pour leur douceur et leur précision.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire